29 mars 2024

Marlène Schiappa renforce la dictature sanitaire

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Conférence de presse de Marlène Schiappa du 20 mai 2021 : renforcement de la « dictature sanitaire »

Jeudi dernier, en toute discrétion, loin des médias télévisuels, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur, présentait lors d’une conférence de presse, la nouvelle organisation gouvernementale dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires. L’organisme chargé de cette lutte, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), se voyait doté d’une nouvelle architecture lui permettant d’étendre ses attributions. Officiellement créé pour avoir une action de police de la pensée et de la religion, son champ d’action englobe dorénavant la « police de la santé ».

Rattaché depuis 2020 au CIPDR (Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation), il est doté depuis le 30 mars 2021 d’un Conseil d’orientation. Ce Conseil d’orientation est composé d’un Pôle santé (deux médecins), un Pôle sécurité (un gendarme et un policier), un Pôle mineur (DPJJ et Éducation Nationale) et un Pôle économie/finances/travail) (Service de Bercy).

Il faut noter la présence de ces deux médecins chargés d’apporter « un regard sur les pratiques sanitaires ». 40% des signalements récents sont liés à la crise sanitaire actuelle selon les sources officielles.

Lors de cette conférence de presse, Marlène Schiappa a déclaré vouloir rehausser le « niveau de vigilance » et accentuer la lutte au quotidien contre « ces dérives », en renforçant les niveaux de formation, de sensibilisation, de consolidation du maillage territorial et de répression.

Ainsi donc, de lutte contre les sectes (principalement à connotation religieuse) en 2002, la Mission a pris sous son aile la lutte contre les dérives « contraires à l’ordre public » puis maintenant les dérives dans « les pratiques sanitaires ». Ce qui est inquiétant réside essentiellement dans les termes employés. En 2002, chacun se représentait aisément le concept de secte (grande époque de l’Église de scientologie et autres groupuscules) qui était souvent personnifié par ce que l’on nommait un « gourou ». Puis la radicalisation a fait son entrée dans le champ d’action de la Miviludes (principalement religieuse et politique). Nous parlons aujourd’hui de « dérives sectaires dans les pratiques sanitaires ».

Qu’englobe-t-on dans ces termes ? C’est la porte ouverte à une nouvelle « police de la santé » comme je l’évoquais plus haut. Il faut y voir un outil complémentaire dans le cadre de la « dictature sanitaire » mise en place à l’occasion de la crise du COVID (à l’exemple du scandaleux pass-sanitaire !).

Finalement, nous, citoyens devrons suivre à la lettre la doxa officielle en matière de religion, de pensée « politique » au sens premier du terme, et de santé.

Bienvenue en DICTATURE !

N’oublions pas que les membres de la Miviludes, sont chargés de coordonner « l’action préventive et répressive » dans leurs domaines de compétences. Actuellement présidée par une Magistrat, leur influence est considérable.
Un renforcement de son action va se faire via les réseaux sociaux en mettant en place une surveillance de tous les instants. Une fois encore, nos libertés sont en danger. Les valeurs que nous défendons sont bafouées et piétinées.

 

FRANÇAIS RÉVEILLEZ-VOUS !


Article rédigé par ULEX 

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